500 jours ensemble jpg

Miss Bobby_(500)_jours ensembleJ’ai demandé sur Facebook des idées d’articles et le monsieur au Canapé intergalactique m’a dit de faire un article sur un de mes films chouchous. Je ne vais pas vous parler des 12 travaux d’Asterix que je connais par cœur (Cliff peut en témoigner), ni de The Holiday qui me donne toujours autant envie d’investir dans un cottage anglais, encore moins de Matrix qui me donne envie de faire des pirouettes sur les murs.

Je vais essayer de vous expliquer pourquoi (500) jours ensemble est un de mes films préférés. Essayer parce qu’il y a effectivement de bonnes raisons d’aimer ce film, mais aussi parce que c’est un ressenti.

Le film commence par la présentation des personnages par une voix off grave. La présentation se termine par : « c’est l’histoire d’un garçon qui rencontre une fille, mais vous devez le savoir avant, ceci n’est pas une histoire d’amour » et vous êtes directement embarqué par la musique de Regina Spektor « Us ». Dès le début, on nous pose les choses d’une manière concise et sans chichis, pour ensuite être happé par la chanson afin d’atterrir directement dans le vif du sujet : Tom et Summer, leur rencontre et tout ce qui va s’en suivre.


Le montage est particulier : on suit 500 jours de deux personnes, on recule, on avance, en passant d’un jour où Tom va faire connaissance avec Summer à un autre où ils vont être en froid (avec 200 jours d’écart par exemple), en suivant le cours des saisons. Du coup, on ne suit pas une histoire dans sa chronologie et je pense que c’est une des forces du film.

L’histoire, malgré l’introduction qui dit que toute ressemblance avec des personnages réels est une pure coïncidence, parle à tout le monde : l’histoire d’un garçon qui rencontre une fille. C’est super banal comme ça, toutefois c’est réaliste, beau, mélancolique, romantique, nostalgique, triste. Beaucoup de phases qui mènent au couple. On s’identifie aisément à l’un des personnages (pour ma part, et je ne dis pas ça car j’ai un petit faible pour Joseph Gordon-Levitt, je me vois en Tom).

J’aime cette phase où Tom va commencer à voir différemment Summer, plus qu’une collègue de travail. Quand il va s’attacher à des détails qu’il va voir comme des signes, quand parfois, sans rien en retour de la part de Summer, il va être complètement dépité, quand il va faire le mec super détaché pour cacher ses sentiments naissants, toutes les questions qui vont lui grignoter le crâne pour savoir comment l’aborder, comment elle le voit, ce qu’elle pense de lui, comment récupérer des informations sur elle. Qui n’est jamais passé par là ? C’est tellement vrai je trouve.

Et puis, le couple Zooey Deschanel et Joseph Gordon-Levitt qui fonctionne si bien qu’on les croirait vraiment ensemble. Il n’y a pas de surjeu, tout est en finesse.

Sinon, je préfère le titre anglais, (500) days of Summer, beaucoup plus subtil puisqu’il se rapproche du personnage de Zooey Deschanel (Summer), des saisons qui sont une sorte de fil conducteur du film, de l’été propice à l’amour.

C’est un film pour les pessimistes rêveurs qui cachent tant bien que mal leur romantisme et leur sensibilité, et qui même s’ils disent qu’ils ne croient plus en l’Amour, auront toujours cette toute petite lueur à la lumière timide que l’on appelle espoir au fond d’eux.

07/09/2013