Miss Bobby_Fast and Furious 62001. J’avais 17 ans. Je découvrais à l’époque le premier volet de Fast & Furious. Je ne me doutais pas que cette histoire allait durer 12 ans (et plus, qui sait ?). A 17 ans, je faisais la connaissance de Paul Walker pour lequel je craquais littéralement, en même temps, comment résister à des yeux bleus comme les siens et à ce sourire de tombeur ?! En revanche, Mr Propre – Vin Diesel – n’a jamais eu aucun effet sur moi.

J’ai été immédiatement séduite par Fast & Furious : un film qui se rapprochait de la franchise Need for Speed (qui est actuellement en tournage) et de ses deux opus Need for Speed Underground. De belles voitures, un beau gosse et j’avais signé.

Pas de Vin Diesel dans le deuxième volet a donné un petit goût fadasse au film, Brian O’Conner sans Dominic Toretto, ce n’est pas vraiment pareil. Quant au troisième, Tokyo Drift, j’ai fait l’impasse. Le seul de la saga que je n’ai toujours pas regardé. En même temps, pas de Paul Walker, pas de Vin Diesel (présent à la fin m’a-t-on dit), à Tokyo, et avec du Drift (une des disciplines que j’ai toujours détesté dans Need for Speed), fallait pas s’attendre à ce que je me pointe en salle. De qui se moque-t-on, hein ?!

Et c’est ainsi, que tous les deux ans, mon rendez-vous était pris avec le duo et leurs voitures. Ils ont vieillis (Paul Walker reste toujours aussi sexy), ils ne font des rodéos que par nécessité, conduisent de moins en moins de voitures tunées, ils ont eu des pertes et des retrouvailles, et je suis toujours là. La seule différence, c’est que je ne les regarde plus en VF.

Je suis donc allée avec Numerobis voir Fast & Furious 6 dès sa sortie, et chaque année, la franchise monte d’un cran. L’histoire et les scènes deviennent de plus en plus énormes. Certains diront que c’est tellement énorme que cela en devient absurde et moi je leur dirai que c’est tellement absurde que cela en devient juste énorme. J’ajouterai également que le film s’éloigne d’une certaine réalité, et alors ? Il y en a plein des films qui font ça et cela ne gâche absolument pas le plaisir. Nombreuses sont les scènes de courses intenses qui vous laisseront sans souffle, et tous ces moments où vous ferez (et vous le ferez, j’ai réagis comme ça pendant le film) : « NANNNNNN », « OH LA VACHE ! », « OH PUTAIN ! », « OH – avec la main devant la bouche ». Quand vous irez le voir, vous penserez à moi quand vous aurez l’une de ces réactions. Il y a juste une chose que je n’ai pas faite, car je n’aime pas ça, mais que quasiment toute la salle s’empressait de faire : applaudir lors de grosses séquences ou d’action complètement inattendues et… « énormes ». Je n’oublie pas la pointe d’humour, bien plus conséquente dans ce sixième épisode. Point non négligeable, ce film renforce l’aspect familial, tout en restant classique par les véhicules utilisés. Ici, et depuis le 4 je crois, on ne fait plus de chichis pour ne garder que l’essentiel : la voiture, ainsi que la personnalisation du moteur. On pourrait presque s’approcher d’un schéma mafieux : famille + mécanique de fonctionnement + base traditionnelle.

Alors oui, on ne va pas voir Fast & Furious pour ses dialogues, mais on s’en fiche. Restez bien à la fin, quand le générique démarre, il y a une dernière séquence, d’ailleurs, j’ai beaucoup apprécié comment une partie de celle-ci a été cadrée, un peu trop jeu vidéo, néanmoins très intéressante au niveau du point de vue. D’ailleurs, pour ceux qui ont vu le film, peut-on s’attendre à un Fast & Furious 7 ? En tout cas, je serai au rendez-vous !

 

24/05/2013