Avant de commencer, pour ceux qui ont vu la bande-annonce et qui ont pensé : « encore un mélo », je vous arrête tout de suite, vous vous méprenez fortement.
Je vais reprendre les mots très justement utilisés par Nils Tavernier, le réalisateur, lors de la rencontre post-projection : De toutes nos forces est un film « pudique et réaliste ». C’est exactement ce que l’on ressent en voyant le film. De prime abord, on pourrait croire que le film parle de sport et de handicap, mais comme son titre l’indique, De toutes nos forces mentionne le dépassement de soi, face au handicap, face à la vie, face à la peur (que l’on soit handicapé ou non) et puis surtout, c’est un film sur l’amour filial.
Les acteurs sont criant de vérité, Jacques Gamblin est magnifique comme d’habitude (non, je ne dirai pas que je le trouve très séduisant), je me suis réconciliée avec Alexandra Lamy, qui se révèle en subtilité. Mais la révélation du film est bien Fabien Héraud, pas du tout comédien à la base, qui a su faire preuve de rapidité pour apprendre à jouer (et c’est réussi) et s’adapter au tournage. Je souligne qu’il était présent avec toute l’équipe, c’est un jeune homme plein de vie (à l’image du film) et d’humour.
Je le recommande à ceux qui sont parents, qui ne le sont pas, qui ont des difficultés physiques, un coup de mou au moral, qui sont sensibles, qui débordent d’amour.
Sortie en salles le 26 mars