Miss Bobby_Le Loup de Wall_Street

Miss Bobby_Le Loup de Wall_StreetPOUAAAAAH

C’est ce que je me suis dit en sortant de la projection.

Comme on en parlait avec Cliffhanger (soit tout l’après-midi post projo), vous n’en sortirez pas indemne.

Autant débuter par la première chose qui va vous rebuter tout de suite : trois heures de film ! Blam ! J’ai vécu un effet étrange que Cliff a aussi ressenti : j’ai vu passer les trois heures, j’ai senti la longueur, mais aussi étonnant que cela puisse paraître, je ne me suis pas ennuyée. Vaut mieux ne pas chercher à comprendre.

Je ne sais pas à quoi carburait Martin Scorsese sur le tournage, mais ce jeune homme de 71 ans s’est offert une (seconde) jeunesse débridée avec Le loup de Wall Street. Rien que d’en parler j’ai envie de redire « Pouah ! ». C’est survolté, voire irréaliste, complètement fou, du grand N’importe Quoi. C’est tellement dingue qu’on a du mal à croire que tout est vrai (le film est inspiré de la biographie de Jordan Belfort). En tout cas, c’est du bon, du très très bon. Ça ne plaira pas à tout le monde, toutefois, pour ceux qui tenteront l’aventure, vous en sortirez vidés.

C’est vraiment difficile pour moi de mettre des mots sur un film comme celui-ci. Une sorte de trip de trois heures durant lesquelles vous vivrez des choses insolites, euphoriques et inimaginables. Inimaginable, c’est le mot. Les scènes d’anthologie se suivent, montent d’un cran au fur et à mesure, aussi bien dans l’absurde, dans l’humour et le (attention, expression de facilité) What The Fuck ?! Excusez-moi, mais elle est plutôt appropriée tant l’énormité est délectable.

Parlons de Leonardo DiCaprio. J’en suis retombée amoureuse. Ce n’est pas le jeune premier de Titanic qui m’a fait fondre ce coup-là, mais le brio, la maestria du jeu de l’acteur. J’espérais en secret qu’il casse son image, qu’il « parte en cacahuètes »… ENFIN ! Je pensais naïvement en ayant vu la bande-annonce qu’il jouerait un petit imbécile de Wall Street, j’étais très loin du compte. Et l’acteur n’y va pas de mains mortes, se mettant dans des situations que beaucoup auraient refusées, poussant dans l’autodérision. Absolument splendide. Je l’ai attendu, j’ai été servie et je ne suis pas prête de l’oublier. DiCaprio comme vous ne l’avez jamais vu. Vous allez vous régaler.

Cela fait maintenant une semaine (à l’heure où j’écris cette critique), Cliff et moi en parlons toujours, avec une très grosse envie de revoir le film.

Allez le voir, vous me remercierez après !

Mon conseil : au lieu de vous rendre à l’église le 25 décembre, allez plutôt voir Le Loup de Wall Street qui sortira au cinéma le même jour.

PS : J’émets un bémol tout de même, le choix de Jean Dujardin, qui a un petit rôle heureusement, qui fait du Dujardin. Agaçant.

 

 

18/12/2013