Transformers - the last knight_film

Transformers - the last knight_filmBon, on en est au combien là ? Cinquième c’est ça ? Je commence à avoir du mal à suivre. À mon grand regret, ça y est, mon engouement (et mon amour) pour Transformers s’essouffle. Un peu comme une relation qui s’éteint doucement. Quoi qu’on puisse dire sur cette franchise, je l’aimais bien avec Shia – j’ai pété un câble en cours de route – Labeouf. Il y avait une certaine innocence dans le premier volet et puis c’était la découverte, les premiers émois avec Bumblebee (pour le coup, je suis toujours amoureuse de Bumblebee même si la Camaro choisit pour The Last Knight a beaucoup moins de gueule). Revenons à nos moutons, enfin à nos robots.

Autobots contre Decepticons, ça ne change pas. Il aurait été judicieux de revoir les films précédents, car il me semblait que Megatron était mort à un moment donné, non ? Corrigez-moi si je me trompe. Pourquoi cette perte d’amour dans cette relation qui dure depuis 10 ans ? Eh bien c’est un peu le fouillis quand même ! Normalement, si mes souvenirs sont bons, les robots débarquent sur Terre dans le premier film. C’est bien cela ? Là, on apprend que les mecs étaient déjà là depuis un petit moment, notamment auprès d’Arthur et les chevaliers de la table ronde, que Bumblebee a fait la guerre (ah bon ?). Je vous spoile un peu, mais ça n’a pas vraiment d’importance dans la manière où je vous tourne ça. D’accord, en fait, on nous ment depuis le début en somme ! Une fois que vous aurez raccroché tous les wagons (et il est long le train !), vous pourrez apprécier 2h30 de spectacle son et lumière. L’installation est longue, très longue, je devrais même dire les installations. On nous lance sur une piste d’un gros sujet en plein au milieu du film, qui en fait ne sera jamais traitée. C’est juste une ouverture pour le film qui suivra. C’est douteux. Soit. Comme d’habitude, les ¾ des personnages ne servent à rien, quoi que non ! Mauvaise langue que je suis : l’actrice, Laura Haddock, n’est pas qu’une potiche ! Hourra ! Bravo Michael (Bay), il était temps après cinq films ! Sinon les autres…humpf. On parle d’Anthony Hopkins dans Transformers ou il n’y a que moi que ça « choque » ? Toujours trois tonnes de robots, néanmoins, on se mélange moins les pinceaux. Ca pète toujours autant dans tous les sens (manquerait plus que Michael Bay perde sa patte).

En fait, Transformers – The last Knight n’a rien d’innovant, ne repousse pas les limites de l’incroyable, il mélange les quatre précédents films pour en faire un cinquième : vous verrez qu’il y a plein de références cinématographiques, mais également aux derniers volets. On aurait pu raccourcir, 2h30 de Transformers en Imax 3D, ça fatigue les yeux et la tête (bonjour, je m’appelle Michael, et je vous bourrine le crâne). Accordez-vous une petite sieste après le film, vous l’aurez bien mérité. J’oubliais, ça reste un divertissement sympathique.

PS : Pour ceux qui le verront en VOSTFR, prêtez bien attention aux voix des robots, un acteur français bien connu s’y cache !

Sortie en salles le 28 Juin 2017.

22/06/2017