« Moi, plus tard, quand je serai plus grande, je voudrais faire Julie Andrieu. »
C’était il y a deux jours et non 16 ans.
Il fut un temps je regardais l’émission Fourchette et Sac à dos. Depuis, j’ai dormi, je me suis en quelque sorte séparée du tube cathodique. Mais c’était sans compter sur La Meilleure qui me met à jour des activités plus ou moins culturelles du petit écran. Elle m’a donc parlé de cette émission, qui en est à sa quatrième saison. J’aurais voulu rattraper touuuuuuuuuut mon retard, toutefois, la magie de l’internet a ses limites et je ne peux me cantonner qu’aux dernières vidéos. C’est fort dommage pour moi (peut-être qu’avec Youtube…).
Ma réputation de férue de cuisine n’est plus à faire, ni à refaire. Je goûte à tout, même si cela ne m’inspire guère. J’ai une curiosité exacerbée, que voulez-vous. Forcément, parlez-moi d’émission culinaire et vous aurez toute mon attention.
Julie Andrieu est une animatrice française, présentant des programmes consacrés à la cuisine. Je l’ai connu du temps où elle sévissait chez TF1, dans un court programme. La demoiselle a fait son petit bonhomme de chemin, a côtoyé les plus grands noms et s’est associée à eux pour en sortir des livres (l’exemple qui me vient est avec Pierre Hermé, un des maîtres de la pâtisserie. J’en profite pour passer un message : si quelqu’un veut m’offrir une de ses pâtisseries, histoire de ne pas mourir totalement idiote, je dis oui tout de suite).
Alors, dans Fourchette et Sac à dos, nous suivons Julie à travers le monde, pour nous faire découvrir les spécialités culinaires étrangères. Certes, le concept n’est pas nouveau, mais je ne m’en lasse absolument pas. À chaque fois que je parle avec quelqu’un qui a voyagé, je lui demande toujours ce qu’on mange dans le pays. Un jour, ça sera mon tour, promis ! J’ai pu visionner son passage à New York, où elle ne parle pas des fondamentaux, tels que le hot dog, le hamburger (oui, ce n’est pas américain, je sais) et tout ce qui est bien gras. Elle y évoque avec son cousin Marc Lévy, la Caesar salade, les cookies sans farine, les nouveaux restos qui fabriquent leurs matières premières sur place, les meilleurs sandwichs réalisés avec des buns en la compagnie d’Alain Ducasse, les bagels, etc, etc. J’en salive rien qu’en me remémorant. J’ai aussi vu le Vietnam et sa célèbre soupe, le Pho (prononcez feu) que j’adore ainsi que le Bali et Saint-Tropez (oui, surprenant).
Elle nous fait aussi découvrir des cultures, des méthodes de fabrication, nous dévoile des recettes (pas souvent). J’adore, j’adhère. Je regrette une seule chose, importante à mes yeux : elle nous montre rarement les desserts. Vous allez me dire parce que beaucoup de pays n’ont pas forcément de spécialités sucrées ou n’accordent que peu d’importance à cette catégorie. Ma foi, oui, mais non ! Il y a au moins un dessert à chaque fois, question de principe. C’est vrai que là-dessus, je reste terriblement frustrée. Plus le fait que l’émission est trop courte.
Je tiens aussi à préciser que les documentaires sont très bien réalisés, il y a des séquences où l’on voit la population, personnellement, j’aime beaucoup.
Bon, ce n’est pas tout, mais j’ai faim maintenant !
Vous pouvez la retrouver actuellement tous les dimanches sur France 5 à 18h.