« Et j’ai crié, criÉ-É, oreilles, pour qu’elles reviennent », parce qu’à un moment donné elles ont pris la poudre du piment d’Espelette !

Je pensais avoir tout vécu avec les Jonas Brothers, avoir traversé monts et marées, rampé dans la boue jusqu’au cou. Eh bien NON, chers lecteurs ! Il y a mieux ! Il y a Tokio Hotel (hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii). Wouhouh ! Ça décoiffe (n’y voyez aucune allusion au chanteur et à son ancienne coiffure. Maintenant, c’est plutôt gominé ET bombé).

Honnêtement, j’appréhendais le futur mal de tête, mais je savais à quoi  je m’exposais.

C’est parti !

Première partie, un DJ qui a fait se trémousser toutes les minettes, telle une boîte de nuit pour mineurs ! Un grand bravo à la demoiselle à la rambarde du balcon, qui portait une jupe courte et dont on voyait clairement le haut de ses bas (selon l’angle, à mon avis, pas que le haut des bas) et qui portait des lunettes de soleil. Ca sert toujours, surtout dans le noir complet (ne jamais sous-estimer la puissance des rayons nocturnes) !

tokio hotel sanremo music festival

Deuxième partie, Ô joie, un groupe français, qui chante en français, mal qui plus est ! Durant les balances, le chanteur se prenait pour une rock star « j’entends pas la guitare ! Non, on entend pas assez ma voix ». À la limite, ne pas entendre ta voix n’aurait pas été une grande perte. Pour être plus concrète, ce groupe essaie de surfer sur la vague des BB Brunes, sauf qu’ils en sont encore loin !

Et enfin, le meilleur, la pièce de résistance comme aiment le dire les Anglo-saxons (et en français dans le texte s’il vous plait). Tokio Hotel et sa chanteuse son chanteur androgyne énigmatique, Bill Kaulitz (Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii). Qu’il était beau dans son costume de scène, une sorte de combinaison noire avec d’énormes épaulettes brillantes. Waouh ! Je vous passe les trois mots en français et tout le reste dans un anglais à hacher au couteau ! Allons directement aux choses sérieuses, la musique. Ils partaient déjà avec un handicap : l’allemand (ma bête noire au collège et au lycée). Une fois qu’il était possible de faire abstraction des cris hystériques des minettes en émoi, on arrivait à distinguer des semblants de chansons. J’aimerai pouvoir vous dire que c’était bien ou pas, mais franchement, je n’y arriverai pas. J’ai mis le cerveau sur off, j’étais un peu à l’ouest, j’entendais, j’ai essayé de me concentrer parfois, mais sans grand succès. Ça fait mal aux oreilles (chansons + cris) et puis c’est tout.

Au moins, point de vue scénique, il y avait un peu de recherche : grosse boule en acier qui s’ouvre en deux et des passerelles qui viennent s’ajuster plus tard. Toujours ça de pris, mais on est loin du Johnny Hallyday !

Je finirai en précisant qu’ils n’ont pas rempli Bercy, seulement 10 000 places vendues. Tokio Hotel enfin sur le déclin?

PS : je ne sais pas si vous avez déjà tenté de dompter des filles qui s’injectent de l’adrénaline pure directement dans les veines, mais ce n’est pas facile.

15/04/2010