L’animalerie dans l’immeuble

J’ai eu le privilège, que dis-je, l’immense honneur d’être spectatrice malgré moi, enfin surtout mes oreilles, de deux fêtes dans mon immeuble à une semaine d’intervalle : en dessous de chez moi (aux premières loges. J’aurais même pu utiliser Shazam pour la musique) et l’autre deux étages en dessous. Et c’est lorsque j’étais au fond de mon lit à tenter de dormir en les entendant que je me suis rendu compte que l’h(H)omme est un animal. J’ai utilisé le H majuscule entre parenthèses, car il y a toujours une ou deux filles pour rire comme une hyène et crier comme une guenon en rut. Quant aux hommes, alors là, ils reçoivent la palme des cris en tout genre : du bonobo, en passant par le gorille, le lion et l’abruti de service (si, si, à ce point l’abruti devient un animal au cerveau peu développé. On continue d’ailleurs à pratiquer des tests pour comprendre son comportement).

L’art d’avoir un zoo tout près de chez soi quoi !

À éradiquer au lance-flammes !

 

16/05/2014