Miss Bobby_Divergente 2

Miss Bobby_Divergente 2Divergente 2 ou comment emmener mon adolescente de fille imaginaire au cinéma si je lui avais inculqué le mauvais goût.

BAM !

Je sais, c’est rude, mais bon, il faut ce qu’il faut. Je suis sortie de la séance sans trop savoir quoi en penser, ou disons sans trop savoir ce que j’allais écrire, partagée entre un sentiment d’ennui et d’avoir été prise un peu pour une idiote.

Divergente 2, c’est quand même fadasse. À titre de comparaison (et ça, je ne suis pas la seule à le faire), j’ai trouvé l’épisode 3 d’Hunger Games bien plus palpitant, parce que le film en est là, au même stade que son concurrent avec Jennifer Lawrence, une phase plus tragique, plus calme du coup, préparant le spectateur à ce qui devrait être une fin spectaculaire. Sauf que pour la tension, on repassera. Difficile de définir ce qu’il manque. Manque d’émotions ? Oui. De pression ? Oui. De logique ? Certainement, Naomi Watts mère de Quatre (elle est dans sa quarantaine et lui trentaine), on n’y croit pas une seule seconde. Elle fait bien de préciser qu’elle l’a eu jeune, j’aurais dit très très jeune. C’est d’un ridicule, peut-être que ça passe dans le livre, mais à l’image, non ! Après que Tris soit devenue super guerrière des temps modernes durant la transition, bon… Pourquoi pas. Quatre ne sert plus à grand chose, sorte de faire-valoir pour remplir la case romantique qui traîne dans les pattes de Shailene Woodley, d’autant qu’on se demande si elle a vraiment besoin de lui tant elle est super « badass », mais l’amuuuur.

Je vous passe la qualité des effets spéciaux, très passable. Il y a tout de même deux points qui m’ont fait rire : les répliques de Miles Teller et surtout, sa première apparition dans son uniforme, j’ai cru qu’il sortait tout droit des 4 Fantastiques « je passais par là, j’ai vu de la lumière. Désolé, je n’ai pas pris le temps de me changer ».

Je crois que si vous me demandez dans une semaine ce que contient ce Divergente 2 : L’insurrection, je ne suis pas sûre de pouvoir vous répondre.

En salles depuis le 18 mars.

19/03/2015