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Cela faisait longtemps que je n’avais pas autant galéré avec un jeu. Assassin’s Creed, c’est bien, mais c’est facile : tuer du romain méchant, je fais ça les doigts dans le nez au p’tit déj !

Avec Deus Ex, là, faut faire preuve de discrétion et si vous n’étiez pas au courant, la discrétion et moi, ça fait deux (sauf quand je veux vraiment ne pas me faire repérer, je sais m’y prendre), mais dans les jeux… Déjà, avec Splinter Cell, ce n’était pas facile, Hitman, idem, j’espérais que la donne changerait, eh bien non. Je suis toujours une adepte du meurtre par l’arrière, à savoir, j’arrive discrètement, un p’tit coup de lame/de ficelle/de poings (selon le jeu) et ni vu, ni connu je t’embrouille. Ça je sais faire. Je sais moins bien passer inaperçu, m’infiltrer, la sauvegarde manuelle devient alors ma meilleure amie.

Avec Deus Ex : Human Revolution, ne soyez pas surpris, je ne suis qu’au début du jeu. J’ai mis du temps à me repérer dans la ville, entre les passages souterrains, les égouts, les toits, les immeubles d’en face… piouf. Je ne suis pas non plus douée pour convaincre (pourtant dans la vraie vie, je gère) : c’est comme ça que mes otages sont morts et que le terroriste s’est enfui. Je n’avais pas réussi à convaincre un flic et par chance, j’avais sauvegardé avant ! La deuxième fois fut la bonne. Compliqué nom d’un chien.

Detroit
À part mon manque de patience, le jeu est vraiment fourni en détails (c’est assez contradictoire d’ailleurs), je n’avais pas eu le réflexe de parler aux gens présents dans les rues et de fouiller à droite et à gauche. Faut que ça aille vite avec moi. Pour ceux qui prennent leur temps, vous aurez de quoi faire entre la quête principale et les secondaires. Les graphismes sont vraiment travaillés. Et puis, ce qui à mon sens, est le plus intéressant, vous construisez l’histoire selon vos paroles et vos actes. Tout peut se dérouler différemment.

27/09/2011